Quand notre histoire démarre, Antoine vit dans un compromis acceptable : parasite la nuit, dormeur le jour, épaulé par son vieil ami Etienne, que sa gouaille, son ironie, et son élégance fitzgéraldienne continuent à faire sourire. Un soir, pourtant, Antoine franchit la ligne jaune. Prétendant être intime du mystérieux Jordan, dont le nom ouvre les portes des festivités les plus prisées de la capitale, il se fait prendre au mot par un homme qui, lui, ne plaisante pas, et, menaces à l’appui, l’engage à le retrouver afin de régler certains comptes. Commence donc la recherche de Jordan – et de sa sœur vénéneuse Violaine. Un couple d’oiseaux de nuits dont il est rapidement clair, – puis de plus en plus sombre – qu’à l’instar des grands requins blancs, il vaut mieux observer de loin. Antoine était pourtant prévenu.